Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois – Détermination de la durabilité naturelle du bois massif vis à vis des champignons lignivores – Méthodes d’essai – Partie 2 : Micro-organismes de pourriture molle
Le bois utilisé en extérieur, sans abri et au contact direct avec le sol ou de l’eau douce (dit en classe d’emploi 4, tels les terrasses, pontons, garde-corps, murs anti-bruit, poteaux électriques, traverses de chemin de fer) est exposé à un fort risque de dégradation par les champignons de pourriture et les micro-organismes du sol. L’essai réalisé selon la norme CEN/TS 15083-2 permet de tester la durabilité du bois dans des conditions d’exposition qui reflètent un usage en classe d’emploi 4.
Protocole
Le principe du test consiste à exposer des éprouvettes préparées à partir de l’essence de bois soumise à essai, ainsi que des éprouvettes de bois de référence non durables, à l’attaque de champignons basidiomycètes lignivores en cultures pures. Les champignons testés sont au minimum Coniophora puteana (CP) pour tous les types d’essences testées, Coriolus (Trametes) versicolor (CV) pour les essences feuillues et Poria placenta (PP) pour les essences résineuses. Après une période d’exposition de 16 semaines en enceinte climatique, le pourcentage de perte de masse sèche des éprouvettes est utilisé pour évaluer la durabilité de l’essence de bois soumis à essai vis-à-vis des champignons basidiomycètes lignivores.informations complémentaires
Des épreuves d’usure peuvent être réalisées sur l’essence de bois préalablement au test de durabilité, elles peuvent être jugées pertinentes notamment lorsque des usages en extérieur sont ciblés : - Vieillissement naturel en extérieur - Vieillissement accéléré en laboratoire simulant une exposition à la pluie (EN 84) ou au vent chaud (EN 73)